Armand Bernard

Biographie 3 - 3

Ses dernières années


Après
 avoir profité des avantages de la Villa Médicis, Bernard rentre à Paris pour débuter sa carrière. 

Malheureusement, la perspective de vivre en pratiquant uniquement l'art du paysage historique ne dure qu'un temps et Bernard doit rapidement trouver d'autres cordes à son arc. C'est ainsi, qu'il participe sous la tutelle de Jean-Charles Langlois à la réalisation des Panoramas de Sébastopol (1860) et de Solférino (1863). Il s'agit de grandes toiles de 120 mètres de long sur 15 mètres de haut destinées à décorer une rotonde géante spécialement crée pour l'occasion.

Exposant régulièrement aux Salons parisiens, Bernard parviendra à se faire une petite clientèle et à vivre modestement de son art.

Cet apport financier couplé à celui de sa famille lui permettra de quitter fréquemment la capitale pour se rendre chez des amis en province afin de peindre en toute quiétude.

S'improvisant professeur de dessin auprès de ses amis qui l'hébergent, Bernard délaissera progressivement la vie mondaine. Travaillant pour le duc d'Aumale dans les dernières années de sa vie, le peintre vivra petitement au grand dam de ses amis, notamment Jean-Baptiste Carpeaux qui, au sommet de sa gloire, s'était proposé de lui trouver du travail. Blessé dans son orgueil, Bernard avait naturellement décliné l'offre.

Grand prix de Rome adulé à ses débuts, Bernard a rapidement cédé sa place aux Monet et autres impressionnistes. Néanmoins, il ne se laissa pas aller aux facilités de la mode et continua tout au long de sa vie à peindre les paysages à la manière de son professeur, Paul Flandrin.

Après une vie insouciante, parsemée de doutes mais aussi de belles rencontres et de voyages, Armand Bernard s'éteindra le 4 mars 1894 à Paris à l'âge de 64 ans frappé par la maladie.

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